Salut 👋
Bienvenue dans la 43ème édition de Paradigmes !
Aujourd’hui au programme :
être seul ≠ se sentir seul
comprendre le lien entre relations et bonne santé
3 principes pour enrichir ta vie sociale
Bonne lecture :)
On t’a partagé cette édition ou tu découvres Paradigmes pour la première fois ?
Ma promesse avec cette newsletter, c’est de t’apporter des nouvelles perspectives pour mener une vie plus saine et intentionnelle.
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La solitude est un problème de santé
31 décembre 2019, Chine centrale.
L’épaisse couche de nuages qui surplombe la ville de Wuhan bloque tout rayon du soleil. Ce jour-là, les couleurs de la vie tendent vers le gris.
Dans les bureaux chinois de l’OMS, la nouvelle inquiète. Le gouvernement vient de signaler un cas suspect de pneumonie.
Cause : inconnue.
Quelques jours plus tard, une quarantaine de patients se retrouvent déjà les poumons enrayés sur les lits d'hôpital. La quarantaine, c’est aussi le traitement que va subir la Terre entière les mois qui suivent à cause de la menace SARS-CoV-2.
Une nouvelle page s’écrit dans le livre des maladies infectieuses. L’urgence de santé publique internationale est déclarée.
L’épidémie fait sa tournée mondiale, impossible de passer à côté. On l’aperçoit de loin puis elle vient au contact. La rencontre est bouillante. Parfois jusqu’à plus de 40 de fièvre.
Ce que personne n’avait anticipé, c’est le vide qu’elle a pu laisser. Il y a un autre virus qu’aucun médecin n’a pu diagnostiquer avec un test PCR. Je te parle d’une bactérie silencieuse qui ronge notre santé mentale à la petite cuillère.
La solitude nous rapproche de la mort plus vite que prévu, au même titre que le tabac ou l’alcool. On se sent plus seuls que jamais aujourd’hui dans un monde hyperconnecté. C’est le grand paradoxe des temps modernes.
Oula, j’ai plombé l’ambiance là. Désolé…
Mais je m’engage à te partager tout ce que je peux pour prévenir (ou guérir ?) l’isolement social, et les façons de créer de sincères relations pour vivre plus heureux.
Avant ça, il faut que je te raconte comment je l’ai vécu pour en arriver à poser ces mots-là. Le Covid a élevé nos niveaux de conscience sur le problème, mais on le vit tous bien différemment. Alors peut-être que tu te reconnaîtras dans cette prochaine partie.
Être seul ≠ se sentir seul
J’étais tout fier de quitter l’école et mon contrat d’alternance l’an dernier. Le diplôme de master signait à mes yeux ma libération des bancs académiques.
Je l’ai placardé le jour où je l’ai reçu en marmonnant “ne me parlez plus d’école maintenant”.
Ce qui m’animait au plus profond, c’était l’exploration de mes curiosités. En particulier celle que j’avais découverte pour l’écriture en ligne. Pour être honnête, je suis parti en terre inconnue sans bagages ni feuilles de route.
J’aime bien écrire donc je vais commencer par publier sur Internet, comme les autres. Voilà ce que je me suis dit. Des articles sur Medium, puis des posts sur LinkedIn. Aussi cette newsletter.
De toute façon l’argent allait venir des missions que je pourrais proposer avec ces compétences. Alors oui, un peu. Mais c’était loin d’être suffisant pour vivre.
Je rêvais depuis quelques années de la liberté du freelance. Travailler d’où je veux, quand je veux, avec qui je veux. Organiser ses journées comme on l’entend est un sentiment incroyable.
Problème : tous mes potes travaillent. Et mes collègues ont disparu.
Alors voilà que le lundi matin, je me réveille avec un souffle timide et la poitrine serrée. Je dois mener ma barque seul toute la semaine. Tout le mois, puis pendant des mois. C’était loin de ce que je m’étais imaginé. Rien ni personne ne prépare à cette situation de vie.
En impro totale, j’enchaîne les mois compliqués avec le radeau des allocs. Toujours sans vision claire. Mais à qui je peux en parler pour m’éclairer ? Personne ne fait ce genre de métier (en tout cas autour de moi).
Pendant ma promenade matinale (et solitaire), je croise tous ces gens bien habillés en direction de la gare. Marche rapide oblige pour choper le train de 8h37. Ça m'angoisse, mais je les imagine retrouver du monde au bureau et parler sur le dos de la direction à leur pause café. Un soupçon de nostalgie me traverse à ce moment-là.
Moi j’irai remplir la bouilloire seul pour siroter mon thé devant ma boîte mail vide. Je mangerai plus que prévu le midi, comme si on était deux. Puis je frapperai les touches du clavier jusqu’à tard le soir sans trop d’espoir.
Le piège se refermait peu à peu.
Avec l’esprit atrophié, je percevais les quatre murs blancs de mon appartement comme une de ces cellules sombres à Alcatraz.
J’aime toujours penser qu’il est important d’être à l’aise avec soi-même pour se retrouver. On a tous (chacun à notre niveau) le besoin de passer du temps seul. Un peu chaque jour ou chaque semaine, ça dépend. C’est fondamentalement sain parce qu’on ne peut pas dépendre des autres pour vivre.
Par contre, l’exposition prolongée à la solitude se transforme tôt ou tard en cauchemar. L’isolement social est un problème de santé grave. Il prend des vies en otage.
C’est là toute la différence entre alone (être seul) et lonely (se sentir seul), qu’on a du mal à traduire de l’anglais. Le premier entretient un esprit sain. Le second propage le malheur.
Et ça, la science nous l’explique bien : l’être humain a besoin de relations sociales pour vivre heureux et en bonne santé.
L’importance des relations
Si tu me suis depuis un moment avec cette newsletter et/ou sur LinkedIn, tu sais que mes écrits tournent autour des trois piliers fondamentaux de la santé :
le sommeil
la nutrition
l’exercice physique
La santé est ce qu’on possède de plus précieux. Sans elle, on vit mal. Ou du moins on ne profite pas de la vie comme on devrait pouvoir le faire.
C’est d’ailleurs aussi un enjeu majeur de la société, parce que des Français en mauvaise santé ne peuvent pas assumer le développement du pays. Et tu connais comme moi très bien les moyens de prévention : une mention “bougez plus” en bas de l’écran sur les pubs Nutella 🤡
Peu importe…
Quand il s’agit de bien manger, dormir et bouger, c’est à nous que revient le pouvoir. Nos habitudes façonnent notre personne. Nos comportements actuels déterminent notre état de santé futur. Et il y a cet élément qui vient s’ajouter pour soutenir notre qualité de vie :
Les relations sociales représentent le quatrième pilier qui vient consolider le socle fragile de la bonne santé (+ celui du bonheur).
C’est la conclusion de la plus longue étude scientifique (Harvard Study of Adult Development) sur le bonheur et la santé. Pendant plus de 80 ans, plusieurs chercheurs ont suivi la vie de 724 individus et leurs 1300 descendants sur deux générations.
Ceux qui vivent plus heureux et en meilleure santé entretiennent des relations de qualité. C’est LE critère qui fait la différence, par-dessus toutes les croyances qui persistent sur la réussite : gros salaire, grosse maison, grosse voiture…
J’ai plongé sans hésiter dans le livre The Good Life qui nous partage plus en détails les leçons de cette étude. Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’importance de cet enjeu de santé publique. La Grande Bretagne a nommé un ministre de la solitude pour s’attaquer au sujet. Et ça devrait être le cas dans tous les pays.
La qualité de nos relations compte.
Le degré de sincérité qu’on leur apporte est même un facteur qui influence notre façon de vieillir, plus que notre taux de cholestérol. Dans les résultats de l’étude, les personnes ayant les relations les plus satisfaisantes à l’âge de 50 ans étaient celles en meilleure santé (physique et mentale) à l’âge de 80 ans.
Dans une édition précédente, je te parlais de l’importance de se fixer ses propres règles pour la vie. Parmi celles que je me suis fixées : penser comme un chimiste.
Tout part du fait (scientifiquement prouvé) que les quatre hormones “du bonheur”, sécrétées en bonne quantité, entretiennent notre bien-être :
la sérotonine
la dopamine
l’endorphine
l’ocytocine
Par le sommeil, la nutrition, l’activité physique et l’accomplissement (entre autres), l’être humain est capable de sécréter les trois premières pour se sentir bien et réduire son niveau de stress.
La quatrième est exclusivement stimulée par les relations. Elle est liée à l’attachement, à l’amour et à la confiance. Tu la secrètes quand tu passes du bon temps avec les gens que tu aimes. C’est aussi simple.
Simple et biologiquement indispensable. Parce qu’un taux d’ocytocine trop faible perturbe notre équilibre hormonal. Et un déséquilibre chimique attire l’anxiété, puis à terme la dépression.
Le café entre amis, le bonjour au facteur et le sourire en coin pour la caissière font partie de ces petits instants qui déchargent la joie de vivre. C’est un regain d’énergie et une sorte de récompense par la sensation de plaisir qu’ils procurent.
Une interaction positive signale au corps que tu es en sécurité pour instaurer le sentiment de bien-être. À l’inverse, l'isolement social signale un danger de mort. Homo Sapiens a survécu parce qu’il a su coopérer en tribu. C’est toujours le même principe biologique des siècles plus tard.
“L’animal qu’est l’être humain a évolué pour être connecté à ses pairs”.
Pour survivre, on se doit d’être aussi proche de son entourage que de son portefeuille. Pour bien vivre, on se doit de mettre plus d’intentions dans ses relations.
3 principes pour enrichir ta vie sociale
Ça fait des années que je coche comme il faut la check-list santé :
8h de sommeil par nuit minimum
3-5 séances de sport par semaine
limiter le gras, le sucre et le sel aux repas
apporter à mon corps les nutriments qu’il réclame
marcher chaque jour pour lutter contre la sédentarité
Je suis discipliné sur ces aspects-là et j’en suis fier. Mais à trop vouloir “bien faire”, j’en ai oublié l’importance de miser des jetons sur mes propres relations (qui font aussi partie de l’équation).
Depuis petit j’ai toujours fréquenté les mêmes amis d’enfance, ceux avec qui on peut se remémorer plus d’une décennie de souvenirs. Avec le temps, c’est quand même évident qu’on se voit moins souvent. Chacun choisit un chemin de vie différent après les études. Certains décident même de s’envoler pour l’étranger.
Le changement fait partie intégrante de l’évolution et c’est bien normal, je suis content de voir que ça avance pour les uns et les autres. Sauf qu’avec le temps, après 15 ans sur les bancs de l’école, comment on se fait des amis pour la suite de la vie ? Et comment on prend soin de nos relations les plus précieuses ?
La discussion du bien-être social est trop peu abordée. L’intelligence relationnelle peut et doit se développer pour échapper à l’isolement social. Voilà 3 principes qui me viennent en tête, par un mélange d’expérience et de lecture sur le sujet.
1. L’état des lieux
Les dents qui se resserrent machinalement au contact du stéthoscope gelé sur la poitrine. Le baromètre de l’inquiétude qui grimpe à mesure que la pression du tensiomètre nous broie un peu plus le bras. Sans oublier le goût du bâtonnet en bois sur la langue, pas loin de nous faire ressortir les tartines beurre confiture du matin.
J’ai ce souvenir gravé en tête de mes visites médicales. Quelque chose me dit que tu as sûrement le même qui te revient. Une petite dédicace de Mme Bonin sur le carnet de santé et nous voilà ressorti du cabinet, rassuré pour au moins 6 bons mois.
Rien de bien méchant comme consultation. Désagréable, mais indispensable pour prévenir ou détecter un problème de santé. Côté relations, je te propose le même exercice pour te situer sur l’échelle de la santé sociale. Mais cette fois-ci, c’est toi le docteur.
Pour cet examen introspectif, il faut bien vouloir prendre un peu de temps. Et surtout être honnête avec toi-même. Si tu es d’accord, commence par lister toutes les personnes que tu connais et qui comptent pour toi (amis et famille). Celles avec qui tu as passé du temps ces 3 ou 6 derniers mois par exemple.
À côté de ces noms, inscris la fréquence à laquelle tu vois ces personnes : nombre de fois par semaine/mois/années. Et avec cette estimation, tu pourrais même déduire combien d’heures environ tu alloues à chacune.
Maintenant, estimons que ces amitiés perdurent dans le temps jusqu’à vos 90 ans respectifs (#mementomori). Avec un petit calcul et à partir de ton âge aujourd’hui, tu peux émettre l’hypothèse qu’il te reste X heures dans ta vie à passer avec ces gens-là. X mois, X années…
C’est la première révélation. Est-ce que tu te sens à l’aise avec ces chiffres ?
Si oui, tu dois sans doute déjà être aligné avec cette vision de tes relations. Si non, comme dans toute relation, tu devras faire des efforts volontaires en allant davantage vers l’autre pour passer plus de temps de qualité.
La deuxième révélation, c’est de comparer ces résultats à ton temps d’écran. En général, celle-ci est douloureuse parce qu’on est tous attiré par nos téléphones, au point d’y passer 3-4 heures par jour. Il y a des moments comme celui-ci où il faut voir la vérité en face.
On offre souvent plus de temps à Instagram et à Netflix qu’à nos proches. Mais il nous revient d’inverser la tendance par quelques ajustements.
La troisième révélation ? Il n'y en a pas, parce que ça fait déjà beaucoup. C’est à toi de trouver le juste équilibre avec les cartes que tu viens de gratter.
2. L’attention généreuse
Alors qu’on se levait tous les deux pour aller régler l’addition, j’ai été touché de l’entendre dire qu’il avait “l’impression de sortir de chez le psy”. On avait simplement pris un café en terrasse, mais il s’était confié à moi. Et je l’avais écouté activement. Chose qu’il a aussi faite pour moi.
Pour qu’il en arrive à me dire ça, c’est qu’il s’était senti compris et en sécurité pendant notre discussion. En fait, je lui avais accordé ma pleine attention pour qu’il se livre. Pas de téléphone qui sonne entre nous deux, juste un échange sincère dans l’instant présent.
Voilà le meilleur cadeau que tu puisses offrir aux autres : une écoute sincère et active.
Dans ces moments-là, tu diriges toute ton attention sur les mots qui sortent de la bouche de ton interlocuteur. Les yeux dans les yeux, tu fais comprendre à l’autre qu’il est en zone sûre pour s’exprimer.
C’est toujours rassurant de voir les pupilles éveillées de la personne en face, la tête qui dit “oui”, et entendre ses propres mots reformulés. Le simple fait de se sentir écouté par la bonne personne est incroyablement apaisant.
Quand quelqu’un ose se confier sur ses émotions, c’est qu’il a suffisamment confiance en toi. C’est pour moi le symbole d’une relation saine et profonde. Que ce soit pour prendre soin de tes relations ou en créer des nouvelles, l’attention généreuse doit faire partie de tes outils essentiels.
3. La décharge sociale
À 20 ans, je partageais du temps avec mes amis de cette façon-là :
serrés à 5 dans une voiture sur un parking en fin de journée
en boîte ou dans les bars le samedi soir
chez les uns et les autres en grand comité pour faire des soirées (quand les parents voulaient bien s’absenter)
J’avais constamment besoin de sortir pour me défouler et fuir les journées d’école. Je ne voulais pas rater un seul évènement. Il faut dire qu’à cet âge-là on est rempli d’insécurités, donc la notion de tribu est primordiale pour obtenir ce sentiment d’appartenance.
C’était de belles années, riches en souvenirs (et en pintes de bière).
À cette période-là ces sorties me remplissaient d’énergie. Aujourd’hui c’est tout l’inverse, elles me drainent. Je préfère déguster un latte en terrasse avec un ou deux amis, loin du bruit. Passé minuit je me sens fatigué puisque mon rythme de vie est bien calé. Mon sommeil est non négociable, j’aime plutôt accorder mon temps en journée à celles et ceux qui me procurent la bonne décharge.
Après une interaction, tu dois reconnaître ces décharges d’énergie pour soit 1. la répéter ou 2. l’éviter. Il y a celles qui te stimulent, et celles qui t’épuisent. Toi seul es capable d’en juger. C’est ton ressenti, et il dépend de ta personnalité.
Sortir le samedi soir dans les bars bruyants est quelque chose que j’évite, mais peut-être que c’est ton truc à toi par exemple.
Comment tu te sens dans tel ou tel environnement ?
Avec telle ou telle personne ?
Qu’est-ce que ça t’apporte ?
C’est le point de départ pour entretenir une vie sociale en pleine conscience. Certaines relations t’aident à te sentir mieux, là où d'autres ne t’apportent pas plus que de rester seul.
Si tu reprends la liste de ton cercle social et que tu l’étends avec des personnes plus ou moins proches, es-tu capable d’annoter les décharges “+” ou “-” par rapport à ce qu’ils/elles t’apportent (en fonction de ton intuition).
L’idée n’est pas de rayer définitivement de ta vie les gens avec qui tu ressens le moins d’alchimie. Simplement, ton temps, ton énergie et ton attention sont limités. Ce que tu veux (du moins j’imagine), c’est enrichir ta vie sociale par des interactions positives, pas la faire dépérir à cause de certaines personnes qui ne te correspondent pas.
Tu donnes aux autres mais tu dois aussi recevoir à un moment ou à un autre, c’est la base d’un lien social. Cet échange est le fondement d’une relation pleine de sens.
"Une âme triste peut vous tuer plus vite, bien plus vite, qu’un microbe" — John Steinbeck
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Je te souhaite une bonne semaine !
Alexandre, je viens juste de découvrir ton substack et je dois te dire que j'adore ta façon d'écrire : j'ai l'impression que mon cerveau a pris un bon repas haha ! C'est très juste ce sujet : les relations sociales sont très importantes. Très , très importantes.
Je passe plusieurs heures par semaine à les entretenir , que ce soit au téléphone ou avec des messages vocaux. Mes amis sont tous loin alors on parle assez souvent. On garde contact. J'essaie d'avoir une fois de temps en temps un bon appel avec eux pour les écouter et leur raconter ma vie aussi. Et c'est beau. Je sais qu'en faisant ça, on peut avoir une amitié pour la vie. J'en ai profité d'une période de chômage pour faire le tour de mes amies proches que je n'avais parfois pas vues depuis plusieurs années et c'était très rafraîchissant !
C'est vrai que les ami.e.s de l'école peuvent être parfois difficiles à voir et s'en faire des nouveaux c'est toujours le challenge. J'ai utilisé une application qui s'appelle Meetup et j'ai rencontré deux de mes meilleurs amis. Incroyable !
J’ai adoré cette édition ! Avec le télétravail et mon introversion, je me suis sentie seule (et un peu le moral dans les 🧦) pendant plusieurs années. Je pensais que le fait d’aimer être seule allait me suffire. Évidemment que non. Cette année je me suis bougée pour faire de nouvelles rencontres : ça fait tellement de bien ! Juste prendre un café, discuter de nos quotidiens, avoir des discussions profondes qui stimulent mon cerveau et je repars pleine d’énergie. 🔋