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Salut ✌️
Si tu me lis aujourd’hui, c’est que tu as survécu au food coma de Noël, félicitations !
J’espère que tu as pu profiter de tes proches et que tu n’as pas reçu de cadeaux douteux cette année.
Avant que tu fasses tes résolutions pour l’an prochain, je voulais t’écrire un e-mail qui met en lumière nos aspirations profondes et te poser quelques questions de réflexion.
Je te laisse découvrir, bonne lecture.
“Tu veux faire quoi plus tard ?”
Souviens toi de cette question anxiogène qu’on te répétait de tes 11 à 18 ans…
Je parie qu'aujourd'hui encore ça te met mal à l’aise.
Puisqu’il fallait remplir les filières de l’académie, la conseillère d’orientation nous convoquait individuellement pour ajouter sa dose de pression à ce sujet.
Ça n'a aucun sens.
L’école nous apprend à agir par mimétisme pour décrocher de bonnes notes, pas à explorer nos aspirations profondes.
D’ailleurs on persiste à nous faire penser que la clé du succès est de suivre des programmes académiques qui durent 5 ans pour mener une carrière prestigieuse, alors qu’on se retrouve perdu en fin de cursus.
Au-delà d’un prêt bancaire à 30 000€, le prix à payer est bien souvent notre identité.
Notre singularité est broyée pendant près d’une décennie d’études où il est difficile d’échapper au conformisme.
C’est pourquoi le chemin est vite tracé : 30 élèves placés dans une salle 8h par jour qui étudient le même programme et passent les mêmes examens, pour postuler aux mêmes écoles, décrocher le même diplôme et se retrouver en concurrence sur les mêmes postes.
Les entretiens d’embauche se succèdent comme les visites d’un appart à Paris, où la compétition engendre une rivalité effrénée pour des places limitées.
Si la plupart des élèves n’aiment pas l’école depuis le plus jeune âge, c’est parce qu'ils ne sont pas fondamentalement motivés à aller étudier pour obtenir des récompenses insignifiantes.
J’ai moi-même très rarement aimé les heures de cours… Mais je suis content de comprendre un peu mieux pourquoi aujourd’hui.
Une théorie en particulier fait la distinction entre deux types de motivation : intrinsèque et extrinsèque.
La motivation intrinsèque provient de l'intérieur, tandis que la motivation extrinsèque provient de l'extérieur.
Quand tu es motivé intrinsèquement, tu t’engages pleinement dans une activité parce qu'elle te plaît et que tu en tires une satisfaction personnelle, comme tes hobbies par exemple.
Elle découle de notre curiosité et de notre envie d’apprendre, de créer, de se dépasser.
A l'inverse, quand tu es motivé de manière extrinsèque, tu fais un effort dans le but d'obtenir une récompense externe : argent, statut, reconnaissance, ou pour éviter des problèmes comme une sanction ou la perte d'emploi. C’est la carotte au bout du bâton.
De ce fait, la motivation intrinsèque nous pousse à adopter un comportement fidèle à qui l’on est réellement alors que la motivation extrinsèque fragmente notre identité pour que l’on se conforme aux standards des autres.
Depuis le début de notre parcours académique, on fait alors en sorte d’obtenir de bonnes notes.
Elles représentent concrètement la récompense externe et éphémère, celle qui fait plaisir à nos professeurs, à nos parents et qui nous permet d’éviter de porter le bonnet d’âne.
Les bulletins de notes n’ont jamais eu grand intérêt si ce n’est encourager la comparaison, détruire la confiance en soi et développer la peur de l’échec.
Un 18/20 en histoire-géo était satisfaisant sur le moment puis très vite oublié, comme manger une pizza le samedi soir. Gratifiant pour un instant.
Bon maintenant qu’on est bien déprimé, passons au message d’espoir.
Une fois qu’on nage dans le grand bain, voici ce que la science a démontré pour la suite de nos carrières :
Une étude conduite en 2009 a demandé à 147 diplômés de partager leurs aspirations pour la vie.
Certains s’étaient fixés des objectifs intrinsèques (relations proches, participation communautaire, développement personnel et ambitions professionnelles), d’autres des objectifs extrinsèques (argent, célébrité, image publique attirante…).
Les diplômés qui ont atteint leurs objectifs intrinsèques ont démontré un niveau de bonheur élevé tandis que ceux ayant atteint des objectifs extrinsèques n’ont affiché aucune amélioration quant à leur niveau de bonheur.
En théorie, les personnes qui poursuivent des objectifs extrinsèques peuvent ressentir une satisfaction momentanée après avoir atteint leurs objectifs, mais elle ne dure jamais longtemps.
Pour aller plus loin, une méta-analyse portant sur 105 études ayant impliqué 70 000 personnes dans le monde a conclu que le fait de privilégier des objectifs intrinsèques permet de prédire un meilleur bien-être général par rapport à des objectifs extrinsèques.
Ces précieuses ressources devraient nous permettre de réfléchir plus intentionnellement à ce qu’on veut réellement faire de notre vie, indépendamment de ce que nous dictent la société et notre entourage.
Il est d’une importance cruciale de savoir faire la différence entre la personne que les autres veulent que tu sois et la personne que tu souhaites devenir.
On pense à tort que les possessions, le statut et l’approbation extérieure nous rendent heureux.
Les réseaux sociaux, nos parents, les médias, la publicité et toutes ces formes de conditionnement social extrinsèque veulent nous faire croire qu’il n’existe qu’une seule voie correcte à suivre pour atteindre un succès universel.
Il s’avère que le bonheur se cultive davantage par les relations, l’épanouissement personnel et la poursuite de nos intérêts intrinsèques.
Notre vision du monde est biaisée lorsqu’on écoute le monde extérieur et le problème avec toute cette pression, c’est qu’on censure les murmures de notre voix intérieure.
La guerre éclate entre nos motivations internes et externes, on peine à détecter ce qui nous anime réellement.
Le meilleur cadeau que tu puisses t’offrir pour commencer l’année 2023, c’est de capitaliser sur tes motivations intrinsèques.
Pour ça continue d’explorer ta curiosité, privilégie ta croissance personnelle et définis ta propre vision du succès.
Imagine la meilleure version de toi-même dans le futur et commence à agir comme cette personne dès Janvier.
Ne laisse pas l’académie et la société définir le manuel d’instruction de ta vie car plus tu essayes de devenir quelqu’un d’autre, plus les chances de te perdre augmentent.
Une vie intéressante n’a pas de chemin par défaut.
La poursuite d’un rêve extrinsèque te coûtera la motivation et le bonheur à long terme, alors pourquoi attendre naïvement la crise existentielle pour se poser les bonnes questions ?
Quelle personne souhaites-tu intrinsèquement devenir ?
Pour quelles compétences es-tu particulièrement qualifié ?
Quel type de travail pourrais-tu ne jamais considérer comme tel ?
Quels intérêts avais-tu étant plus jeune que tu as délaissé en grandissant ?
Quelle carrière te fait rêver ?
Que tu te sentes perdu ou pas, la clarté d’esprit est indispensable pour rester fidèle à tes valeurs et poursuivre le chemin de vie qui te correspond.
Je t’encourage à réfléchir un peu sur ces questions si ça t’inspire, je vais également prendre le temps de mon côté. Si tu veux partager tes aspirations, je serai ravi d’échanger avec toi.
Merci pour ton temps, passe une bonne semaine et à lundi prochain !
Alex
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Notes pour trop tard - Orelsan