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Salut ✌️
Paradigmes fait sa mise à jour !
Nouvelle bannière, nouvelles images et une mission plus claire :
Des nouvelles perspectives chaque lundi pour une vie plus saine et intentionnelle.
On est mardi parce que je suis encore en retard… alors disons chaque lundi ou mardi 😉
C’est sûrement parce que j’ai passé 3 heures à transformer les photos de mon téléphone en peinture à l’huile avec un filtre… Bon ça donne un nouveau style, tu en penses quoi ?
Aujourd’hui on reprend la suite du livre Happy Sexy Millionnaire avec une nouvelle leçon de vie. C’est parti !
Un livre pour changer de vie [2]
Pour développer sa confiance en soi, il faut d’abord être à l’aise avec la représentation que l’on se fait de sa propre personne : l’estime de soi.
C’est avant tout reconnaître sa valeur, ses forces et faiblesses pour ensuite oser passer à l’action d’entreprendre un projet professionnel ou personnel.
Et ce que partage Marisa Peer (thérapeute mondialement reconnue) est fascinant.
Tu es déjà assez
Avec plus d’une trentaine d’années de métier, Marisa a pu travailler avec des professeurs d’école, des champions olympiques et même des stars de cinéma qui fondamentalement, avaient le même problème :
Celui de ne pas se sentir suffisant.
Elle raconte qu’en travaillant avec des toxicomanes, le fond du problème était le même.
Celui de ne pas être assez.
Et elle explique que reconnaître sa valeur est la différence entre le sentiment d’avoir besoin de quelque chose pour satisfaire une insécurité et le sentiment de mériter quelque chose, pour satisfaire son estime de soi.
La principale raison à ressentir une faible estime de soi vient de la pression sociétale.
La société nous lave le cerveau. Tous les jours.
Elle nous délivre le message opposé : vous ne serez jamais assez parce que vous avez besoin de faire plus, d’obtenir plus, de gagner plus, de dépenser plus… toujours plus.
On peut d’ailleurs voir apparaître les premiers signaux dès notre passage en classe.
Si la règle à l’école est de se rapprocher le plus possible d’un 20/20, alors on peut vite être catégorisé comme mauvais élève, voire un bon à rien.
7/20 = il y a tout à revoir.
12/20 = pas terrible…
16/20 = il y a encore une marge de progression.
Les professeurs ont le pouvoir, dès notre plus jeune âge, de juger de notre valeur.
Avec le recul aujourd’hui, on est capable de dissocier la valeur de notre travail et la valeur de notre personne. Mais quand on est enfant ou jeune adulte, c’est loin d’être le cas.
La suite de l’histoire, c’est que les grandes écoles et les universités vont nous inspirer à travailler dur pour grimper l’échelle sociale parce qu’elles ont réussi à nous convaincre qu’il y a une raison à cela.
HEC ou Harvard nous vendent le prestige de l’élite plus qu’un programme académique. En entretien d’embauche, le simple fait de mentionner le nom de l’école fait gagner des points, parce la société associe l’image de la réussite à ces entités.
Une fois en entreprise, on se bat jusqu’à la retraite pour un poste meilleur et gagner plus. Mais aussi (et pour certains, surtout) pour impressionner les autres par notre salaire et notre statut, parce que ce sont des symboles de réussite définis par la société.
Et quand on pense se détendre le soir devant la télé, en vérité la pression continue à grimper.
Une publicité automobile du dernier SUV nous pousse au désir : “ma voiture actuelle n’est pas assez belle et puissante”.
Un tour sur Instagram nous fait envier les millions d’abonnés, les grandes maisons et les vacances de luxe.
Bref, on est pas assez.
On a pas assez.
Alors notre estime en prend un coup, et la confiance descend la pente.
Et pourtant si, mais la société nous pousse à croire tout l’inverse.
Le vrai succès, c’est d’aimer ce que l’on fait et la manière dont on le fait. Puisque de toute évidence le jeu du statut ne s’arrêtera pas.
À partager 🍿
🎙️ 9 leçons de vie japonaise
La culture japonaise est remplie de sagesse dont on peut tirer beaucoup d’inspiration. Dans cet épisode, Manuel nous partage 9 leçons qui guident la vie des japonais au quotidien, dont le fameux IKIGAI.
“The false game is to give legitimacy to the notion that there is a hierarchy of importance among human beings."
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Merci pour ton temps et ton attention, à la semaine prochaine !
Alex
Merci Alexandre pour ce partage. Je suis entré dans une réflexion très (trop) longue.
J'en pose une brique ici :
"On pense qu'on n'est pas assez, et qu'on n'a pas assez".
Je me demande pourquoi et je pense de nouveau aux croyances que l'on développe dans l'enfance. La pensée vient d'une croyance. On croît cela. Ce n'est qu'une illusion. C'est un filtre qui a été créé par notre environnement. Donc aussi par les personnes autour de nous (parents, professeurs...). Je me demande comment nous pouvons percevoir le monde sans aucun filtre. Serions-nous comme un enfant qui découvre le monde pour la première fois avec la sagesse de nos précédentes années ? Serions-nous capable de beaucoup plus si nous n'avons pas de limites imposées dans notre esprit ? Quel est notre réel potentiel en tant que communauté si tous les individus n'ont pas de problème d'estime de soi ?