Adopter la bonne mentalité pour s'accomplir
#37 : mindset, rapport à l'échec et nouvelles évidences
Salut 👋
Bienvenue dans cette 37ème édition de Paradigmes !
Le menu du jour en quelques mots :
comprendre le fixed mindset et le growth mindset
qu’est ce qui fait la différence dans la réussite personnelle
changer son rapport à l’échec
démanteler ses croyances limitantes
se confronter à de nouvelles évidences
Bonne lecture :)
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Adopter la bonne mentalité pour s’accomplir
Les profs avaient beau nous répéter qu’il n’y a pas de question bête à poser en classe, je n’osais jamais prendre la parole.
“Je demanderai plus tard.”
“Qu’est-ce qu’on va penser de moi ?”
“Pourquoi les autres ont l’air de comprendre et pas moi ?”
Je préférais baigner dans l’ignorance plutôt que de lever la main.
Et quand les rôles s’inversaient, mon rythme cardiaque montait à 160bpm. Mon regard fixait le sol pour esquiver celui de la prof.
C’est le mécanisme de survie de tous les grands timides.
Quand on est face à l’interrogatoire et cloué sur une chaise, la seule échappatoire est de se faire le plus discret possible.
Cette peur de l’échec et celle du ridicule m’ont suivi jusqu’à ma dernière année d’étude, à 25 ans.
Toute ma scolarité, j’ai entretenu un fixed mindset (état d’esprit fixe) :
mauvaise perception de l’échec
sentiment de menace
besoin d’approbation
refus du challenge
abandon facile
Autant de croyances limitantes, après autant d’années, laissent à penser que tout est gravé dans la roche. Que ces traits de personnalité me suivront toute la vie, et que le goût pour l’apprentissage est réservé aux autres.
La science nous dit tout l’inverse : il est possible de rebattre les cartes à son avantage.
Vingt ans de recherche ont montré que la façon dont on perçoit le risque, l’effort et l’échec peut être modifiée et c’est ce qui change profondément notre manière de vivre.
Une question de point de vue comme on dit.
Le growth mindset (état d’esprit de croissance) est celui qui ouvre bien plus de portes au bonheur et à la réussite personnelle.
Welcome to a new world.
Fixed mindset VS growth mindset : la grande différence
Ces deux termes nous viennent du livre Mindset : The New Psychology Of Success de Carol S. Dweck (professeur de psychologie sociale).
Elle a étudié le sujet pendant des décennies et, dans les grandes lignes, on apprend que le succès (dans n’importe quel domaine de notre vie) peut être influencé par la manière dont on perçoit nos aptitudes.
Ce qui est intéressant à comprendre, c’est que nos traits de caractère se forgent dès le plus jeune âge. Donc notre éducation joue un rôle non négligeable dans le processus (les parents et l’école).
Quand on est petit, notre façon de penser est hyper malléable.
Les monologues qu’on se fait dans la tête vont être influencés par ce qu’on dit de nous et par l’environnement dans lequel on est plongés.
Passage inévitable : les bancs de l’école.
Le gouvernement nous oblige à intégrer le système scolaire à 3 ans. À cet âge-là, on a aucun repère. Aucune expérience de vie à laquelle se raccrocher.
Notre relation avec l’échec/l’accomplissement et donc notre état d’esprit, part de là.
Dans une étude, Carol et ses collègues demandent à des enfants de 4 ans de faire un choix :
refaire un puzzle facile
ou essayer un puzzle plus difficile
Que ce soit dans la tête d’un enfant ou celle d’un adulte, choisir le chemin facile, c’est rester dans sa zone de confort pour simplement prouver ce qu’on sait déjà faire.
C’est aussi éviter de se confronter à l’échec.
Choisir le chemin plus difficile, c’est avoir la mentalité de se demander “à quoi ça sert de refaire la même chose ?” et donc embrasser la difficulté pour apprendre quelque chose de nouveau.
Il y a ceux qui veulent s’assurer de réussir pour paraître intelligent (fixed mindset) et ceux qui cherchent à se dépasser pour devenir plus intelligent, sans se soucier de ne pas y arriver (growth mindset).
Ne pas se mouiller VS se challenger sont les deux grands traits de personnalité qui distinguent les deux mindsets.
C’est là où je me revois incapable de lever la main pour donner une réponse dont je n’étais pas sûr. Avec cette mentalité-là, j’avais peu de chances de progresser. Et pourtant je voyais les autres essayer, peu importe ce qu’on pouvait en penser.
Une affaire de mindset qui prend donc racine très tôt dans la vie.
Il faut dire qu’avec le système de notation qui nous pousse à la comparaison, la pression sociale impacte notre rapport à l’échec pour la vie. D’année en année, le clou de la médiocrité s’enfonce avec le marteau d’une mauvaise mentalité.
Mais comme on va le voir, il y a toujours moyen de bricoler autrement.
Toute croyance est changeante.
Faire les bonnes erreurs pour grandir
“Ça t'apprendra !”
Quand j’entendais ces trois mots sortir de la bouche de mes parents, je savais que c’était foutu.
Mes potes ne me verraient pas en ligne de la semaine sur la Xbox et je serai dégoûté de les entendre parler de leurs parties sur Call Of Duty à la récré.
Il y avait toujours moyen de retrouver la manette cachée dans un tiroir, mais c’était prendre le risque d’alourdir sa peine.
Aujourd’hui je me surprends à me répéter cette phrase après une belle connerie. Et je suis convaincu que c’est une bonne chose de se l’entendre dire pour la vie.
Apprendre, ça veut avant tout dire ne plus refaire les mêmes erreurs. Et plus on en fait, plus on apprend.
C’est normal, c’est humain et c’est formateur (quand on veut bien le voir comme ça).
Pour revenir à ce rapport à l’échec, tu peux imaginer deux boutons quand tu échoues
Accepter l’échec
Accepter la leçon
Le premier te placera dans la position du looser qui rate tout ce qu’il entreprend puisque l’échec est perçu comme une mauvaise chose.
Le deuxième t’offrira de l’expérience pour rebondir sur un prochain projet/objectif. C’est un niveau de plus dans la vie.
Your choice.
Et pour retirer le maximum d’une erreur ou d’un échec, on peut penser à se demander “pourquoi ça a foiré ?”.
Ça demande un peu de pratique pour programmer ce schéma de pensée et une bonne maturité d’esprit. Parce que quand on est confronté à l’échec, on a tendance à vouloir mettre ça de côté et oublier pour ne pas trop froisser l’ego.
La plus belle preuve de croissance personnelle, c’est d’arriver à percevoir l’échec comme un moyen d’arriver à ses fins. Un obstacle de plus sur la route qui ouvre la porte au prochain défi.
C’est aussi ce qui rend la réussite d’autant plus savoureuse.
Avoir une mauvaise note, perdre un match/tournoi, se faire virer ou rejeter…
Voilà quelques mauvaises expériences qui ne doivent pas interférer avec ton estime personnelle.
Ce ne sont que des passages de vie qui te permettent de grandir pour te développer en tant que personne.
Et puis après tout si c’était si facile ça se saurait. Et tout le monde le ferait…
Au-delà de ces notions d’échecs et d’erreurs, il y a aussi un principe clé dont je voulais te parler qui est directement lié au développement personnel.
Changer ses croyances par de nouvelles évidences
Avant de découvrir les cadeaux de mes rêves cachés dans le garage un soir d’hiver, je pensais véritablement qu’un vieil homme au bonnet rouge descendait du ciel pour me gâter chaque année le jour de Noël.
Le verre de lait vide et les épluchures de clémentine qu’on retrouvait au petit matin n’étaient qu’en fait une belle imposture.
Voilà la première grande croyance qui s’effondre dans notre vie.
On comprend dans ce contexte que notre croyance était fondée sur ce que les autres pouvaient nous raconter. Mais une fois que l’évidence tombait sous nos yeux, c’est elle qui mettait à jour notre système de croyances.
Le même principe s’applique quand on se parle à nous-même : nos peurs constituent nos propres croyances limitantes.
Ce sont elles qui brident notre potentiel en alimentant un discours interne irrationnel.
Les psychologues nous donnent une clé intéressante pour les déconstruire, PEUR =
Perception
Erronée
d’Une
Réalité
Sous-entendu une déformation de la réalité.
Quand on dit ne pas se sentir capable, c’est parce qu’on croit que c’est impossible avant d’avoir la preuve que c’est faisable.
Le premier jour où j’ai franchi la porte d’entrée de la salle de sport, j’étais hyper intimidé. Les habitués soulevaient des barres qui me paraissaient infranchissables.
C’était des exploits surhumains, “comment je vais en arriver là ?”.
Puis j’ai appris à remplacer cette croyance au fil des mois et des années de pratique. Un kilo de plus aux haltères sur le banc chaque semaine était le moyen de m’exposer à de nouvelles évidences : je suis capable.
Développer son corps est un processus itératif qui est le parfait exemple de la croissance personnelle.
On prouve à soi-même que c’est possible en agissant malgré la peur.
Voir, c’est croire.
La science nous le prouve au jour le jour avec les résultats d’études surprenants qui déconstruisent certaines croyances populaires. Le changement est constant, on se doit de laisser son esprit ouvert pour être prêt à réévaluer nos positions.
Bon malgré ça, des milliers de gens continuent de croire que la Terre est plate…
C’est parce qu’ils n’ont pas été exposés personnellement à cette réalité.
Encore une belle évidence d’aller s’exposer à de nouvelles évidences.
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Bonne semaine et à lundi prochain !
Yeaaah, c'est le genre de newsletter qui fait plaisir à lire !
Et merci pour la mention 👊
Bravo mon Alex, une belle édition ! Et tu nous a prouvé a plusieurs reprises que cet esprit de croissance : tu 'as !! 👏