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Salut ✌️
Toujours pas de soleil en vue alors je fonce tête baissée dans la rédaction de cette édition. Aujourd’hui je voulais aborder une perspective sur l’éducation et notamment la période que l’on nous impose à l’école.
Tu dois le savoir, de 3 à 16 ans, l’école est obligatoire.
C’est 13 ans d’enseignement réglementé.
Mais la grande majorité d’entre nous ira jusqu’au bac +3 ou +5 pour récolter les diplômes nécessaires à l’insertion professionnelle.
Ce qui nous amène à écouter des professeurs/intervenants réciter un programme scolaire jusqu’à 23 ans (en moyenne).
C’est le quart d’une vie.
Et si on prenait le temps de le questionner ?
L’école nous désintègre
Je n’ai jamais aimé l’école.
Mon diplôme de Master signe à mes yeux ma libération plutôt qu’un accomplissement de vie.
Les seuls bons souvenirs que j’en retiens sont les rencontres inévitables avec les personnes qui sont aujourd’hui mes meilleurs amis.
Et peut-être aussi les cours d’anglais, qui permettent de comprendre la langue la plus parlée dans le monde (il fallait bien que je trouve quelque chose d’utile).
Bien que les professeurs soient dans l’ensemble de bonne compagnie durant nos années d’études, leur mission ne fait pas de miracle. Ils sont employés par le gouvernement pour nous faire mémoriser et réciter un programme réchauffé depuis des années et des années…
C’est pour ça qu’on parle de système scolaire.
Fais ce que je dis pas ce que je fais
Un système regroupe un ensemble de pratiques pour servir un but.
Celui du gouvernement s'appelle le système éducatif. Il sert la politique et l’économie du pays.
On parle aussi d’un “ensemble abstrait dont les éléments sont coordonnés par une loi, une théorie.” Donc chaque classe a pour but d’éduquer les élèves pour qu’ils servent la France plus tard.
C’est la pierre angulaire de la société.
Voilà aussi pourquoi la conseillère d’orientation nous inflige une pression insensée dès la 6ème avec la question d’une vie : “Tu veux faire quoi plus tard ?” (une édition plus complète à ce sujet ici).
Encore aujourd’hui je ne sais pas quoi répondre à cette question si ce n’est : écrire pour partager et inspirer. Évidemment qu’entre 12 et 15 ans, on ne sait pas vers quoi nous diriger d’ici quelques années.
On nous demande de formuler des idées de carrière alors que l’école aseptise nos ambitions depuis notre première rentrée :
il faut se conformer
refouler son authenticité
camoufler ses singularités
éviter les pensées divergentes
ne surtout pas échouer
ne pas contester l’autorité
Et si par malheur les sujets des manuels d’éducation (révolus depuis des décennies) ne vous intéressent pas, vous finirez avec des mauvaises notes. Ces mêmes mauvaises notes décideront de votre sort quant à la filière à suivre pour le reste de vos études.
Est-ce que je prends ma revanche sur mon parcours scolaire médiocre en tapant sur l’école ?
Peut-être…
En tout cas aujourd’hui je suis capable de mettre les mots sur ce qui m’a toujours dérangé.
Et l’ultime aberration à mon sens est la notation.
Du CP au bac +5 c’est la même chose : UNE personne (celle en charge de la correction du devoir/projet) évalue la valeur de notre travail en lui attribuant une note sur 10 ou sur 20.
Parfois à la tête de l’élève.
Parfois en respectant le barème de notation.
Parfois juste selon son humeur.
Derrière, c’est la seule forme de reconnaissance que l’on peut obtenir de nos parents.
Nos curiosités passent au second rang, ce n’est pas la priorité. En tout cas pas avant d’avoir obtenu notre premier diplôme. L’école avant tout. Le reste, ça attendra.
Avec le recul, on sait faire la différence entre la valeur de notre travail à l’école et notre valeur personnelle. Mais tout au long de notre parcours scolaire, personne ne nous apprend à faire cette dissociation, parce qu’il faut jouer le jeu. Celui qui a la meilleure note est félicité, celui qui a la pire porte le bonnet d’âne.
Depuis notre enfance on nous a appris à rentrer dans le moule, à agir par mimétisme et à se comparer aux autres. Aujourd’hui, les réseaux (+ Internet en général) permettent de s’émanciper. Et les opportunités pleuvent pour celui qui sait les reconnaître.
La nouvelle école
Je n’ai demandé la permission à personne pour envoyer cette newsletter.
Je ne demanderai à personne non plus pour la partager sur LinkedIn.
Voilà pourquoi la création est si puissante.
Ce n’est plus Mme Simon qui va juger de la valeur des mes écrits, mais bien les lecteurs/les utilisateurs. Le système de notation est remplacé par l’intérêt porté autour de ma publication :
les feedbacks récoltés
le nombre de vues
le taux d’engagement
les nouveaux abonnements
les partages
…
Grâce à tes retours, je peux progresser dans ce que j’aime : l’écriture. Merci pour ça !
Et pour se former aujourd’hui, plus besoin de s’endetter sur 10 ans.
Toute l’information est disponible sur Internet, littéralement. Des formations en ligne existent dans tous les domaines pour alimenter tes connaissances, suivre tes curiosités…
Le prix ne dépasse pas 1/4 de celui d’une école privée, pour une valeur ajoutée 10 fois supérieure.
Il faut comprendre que les écoles privées se multiplient (surtout dans le digital) pour répondre à l’émergence des nouveaux métiers. Elles demandent entre 8000 et 10 000 euros par an… Ce n’est que du business.
Il y a de la demande, elles y répondent. Ces écoles valent au mieux 1000 euros.
Mais puisque l’on accorde toujours autant d’importance aux diplômes, elles se régalent et fixent leurs prix en fonction de la demande du marché (le nombre d’apprenants). Ce qui fait qu’en sortie de cursus, voilà des centaines de milliers de nouveaux diplômés avec les mêmes compétences, en concurrence sur les mêmes postes. Plus personne ne se démarque.
Aujourd’hui, on peut apprendre des meilleurs sur Internet pour se démarquer. Apprendre plus rapidement, expérimenter plus facilement.
Les créateurs sont les nouveaux professeurs.
J’ai dépensé pas loin de 3000 euros en 2-3 ans pour des formations en ligne dans le e-commerce, le marketing, l’écriture. Et j’ai pu choisir ce qui m’intéressait. C’est comme ça que j’ai découvert ce à quoi j’aspirais.
A côté de ça, j’ai aussi suivi un master en marketing digital qui demandait 16 000€ à mon entreprise en alternance. C’était NUL. J’avais déjà tout appris en amont. Et l’expérience était catastrophique.
Désapprendre pour mieux apprendre
Honnêtement, quelle part de tes apprentissages scolaires t’est encore utile aujourd’hui, dans la vie de tous les jours ?
Pour ma part je l’estime à 30% (au-delà de savoir lire et écrire).
C’est très peu en comparaison du nombre d’heures que l’on nous impose à rester assis sur une chaise. S'il fallait calculer ce nombre, le résultat serait terrifiant.
L’éducation personnelle est indiscutable. C’est un prérequis pour évoluer.
Nous devons développer des compétences modernes et spécifiques, créer de nouveaux projets. Échouer puis recommencer pour gagner de l’expérience.
Et avant tout, expérimenter la vie. Il faut voir l’apprentissage comme une partie intégrante de la vie, non pas comme une obligation ennuyeuse.
De toute évidence, le système scolaire n’est pas conçu pour nous apprendre à construire nos rêves.
On ne peut pas compter uniquement sur l’école pour s’éduquer et grandir.
Encore moins aujourd’hui.
Apprends et poursuis ce que tu aimes. Exprime qui tu es.
C’est une bonne manière de vivre heureux.
À partager 🍿
🎬 Working : passer sa vie à la gagner (série Netflix)
Une série de 4 petits épisodes qui questionne la place du travail dans nos vies.
Quel sens donnons-nous à notre métier ? Pour certains c’est un gagne-pain, pour d’autre une vocation. Chaque épisode nous plonge dans la vie d’un américain pour comprendre ce que représente sa profession. Le plus : présenté par Barack Obama.
“Ne laissez pas l'école interférer avec votre éducation.”
— Mark Twain
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Elle est superbe cette édition et ça m’a donné envie de regarder la série ! Merci 🙂 Tu devrais écouter l’anti school c’est un podcast qui pourrait t’intéresser ✨
Je te rejoins totalement sur ta vision de l’école. C’est super triste d’avoir cette « fermeture d’esprit » à l’école. C’est quand j’ai terminé mon BAC+3 que je me suis intéressé au dev perso et à toutes ces choses importantes de la vie (que l’on n’apprend pas à l’école, évidemment).
J’ai mis le doc Netflix dans ma liste, merci 😎