3 habitudes pour un meilleur équilibre de vie
#54 : apporter plus d'ordre et de sérénité à ses journées
Salut 👋
Bienvenue dans la 54ème édition de Paradigmes !
Aujourd’hui au programme :
comment mieux organiser tes journées
pourquoi tu dois signer un contrat avec toi-même
la seule chose qui compte en fin de journée
Bonne lecture :)
On t’a partagé cette édition ou tu découvres Paradigmes pour la première fois ?
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3 habitudes pour un meilleur équilibre de vie
Le regard vide, fixé sur la barre de texte qui clignote. Les doigts figés sur les touches du clavier et les pensées qui tournent dans le vide…
C’est une situation qui se répète depuis trois semaines, chaque week-end. Plus les minutes passent, plus ma jauge de frustration s’élève jusqu’à provoquer l’implosion :
“Allez c’est bon, on verra ça la semaine prochaine”.
Avec ou sans café, avec ou sans musique, ça n'a rien donné. Du moins rien que j'estime comme du contenu intéressant à partager.
Je crois dur comme fer au pouvoir de la régularité mais quand il s’agit de forcer l’inspiration et la créativité, on touche à un point sensible :
Quand la quantité grignote la qualité, ça se ressent.
Et comme je suis mon premier lecteur, je ne veux pas lire un contenu plat qui 1. ne m’apporte rien et 2. ne me fait rien ressentir.
Ça m'arrive de prendre 10 heures ou plus pour écrire une newsletter et j’y prends un plaisir immense. Par contre quand je n’ai qu’une heure ou deux à disposition, impossible d’atteindre un semblant de satisfaction.
En ce moment plus les jours passent, plus j’ai l’impression de devoir gérer 5 vies différentes où il faut prendre le temps pour :
le pro
la santé
le social
les finances
la connexion à soi-même
Ce manque de temps est (comme toujours) lié à un manque d’organisation évident. Et quand un manque d’organisation s’installe, un déséquilibre de vie se crée.
Comme c’est ma grande bataille du moment, j’ai décidé qu’il était temps de creuser les tranchées pour aller déloger l’ennemi.
Mais j’ai besoin d’aide pour y arriver. Alors à mes côtés, elles seront trois.
3 habitudes de vie qui vont apporter plus d’ordre et de sérénité à mes journées.
Laisse-moi te les présenter.
1. Empiler les Kaplas
Je me suis toujours demandé “qu’est-ce que ça ferait si j’exécutais un plan précis à la lettre pendant 3 mois ?”.
En fait, “où est-ce que j’en serai dans ma vie ?”.
Soit je réussis à atteindre un sommet et je n’ai plus d’objectif.
Soit j’échoue et je remets une fois de plus toute ma vie en question.
Dans les deux cas, c’est effrayant.
Mais récemment, j’ai entendu une petite nuance faire une grande différence : voir l’objectif comme une direction et non une destination.
C’est-à-dire poser une intention claire et orienter les voiles vers ce cap idéal pour les prochains mois, puis ajuster la trajectoire en cours de route. Atteindre X ou Y n’étant pas la finalité d’une vie mais plutôt une raison suffisamment motivante de se mettre en chemin jusqu’à la prochaine aventure.
Parce que de toute évidence, un voyage en appellera toujours un autre. Peu importe comment on l’a vécu.
C’est une perspective que je trouve intéressante pour se délester de la pression du résultat et passer plus vite à l’action. Avec cette idée en tête, on fait en sorte que chaque semaine et que chaque journée comptent plutôt que de s’obstiner sur la version de nous dans 3 mois qui nous paraît momentanément inatteignable.
Je prévois une édition dédiée plus personnelle pour parler de mes objectifs de vie à 3 et 6 mois mais aujourd’hui, prenons l’image des Kaplas.
Très simplement, ce sont ces planchettes en bois qui permettent de reproduire de jolies constructions. On pose d’abord une intention (le résultat espéré) et on prête beaucoup d’attention à chaque action (placer une nouvelle planchette).
Pour éviter de saboter tout ce qu’on a déjà construit et pour se rapprocher un peu plus du résultat final, on est forcé de se focaliser sur une seule planchette à la fois. Puis une autre, et encore une autre. Mais jamais en même temps.
Dans cette situation, il n’y a que l’instant présent qui compte. Empiler une nouvelle planchette est notre seul pouvoir d’action.
Tout ce qui s’ensuit est hors de notre contrôle. Quand on veut avancer vers un cap, c’est la même chose. On a le contrôle que sur ce qui est, sur ce qui se passe aujourd’hui et maintenant.
C’est-à-dire la prochaine heure.
Je te le donne en image, j’ai donc planifié chaque heure de mes semaines pour qu’elle serve ma direction.
Chaque bloc de temps est une brique que j’empile pour construire quelque chose de beau. En l'occurrence, livrer mes clients actuels et en trouver d’autres en ce moment pour gagner plus d’argent.
Tout ce qui n’est pas planifié ne sert aucun objectif. Et c’est tellement évident que personne ne le fait… Mais là au moins, je ne peux pas me mentir à moi-même. Les notifications de l’agenda me rappellent à l’ordre à chaque fois qu’il est temps de s’y mettre.
J’ai volontairement fait au plus simple pour me concentrer sur ce qui compte : faire ce qui est prévu (ici du sport et du travail en journée).
Bien évidemment, j’essaie au mieux de m’y tenir et ça se passe rarement comme prévu à la minute près. Mais j’accepte tout simplement d’être humain.
Il faut apprendre à composer avec 3 grandes variables :
l’humeur
l’énergie
les émotions
Si on les néglige, tout bascule.
J’adorerais qu’on discute sur comment mieux les gérer pour qu’elles servent notre productivité, mais gardons ça pour plus tard 😉
Une seule chose à retenir ici : si ce n’est pas dans ton agenda, tu ne le feras pas.
2. Tenir les 3 promesses
C’est bien joli de remplir son agenda de toutes les couleurs. Mais c’est moche de faire semblant de travailler.
Il y a une grande question qui sépare le fait d’être occupé du fait d’être productif :
“Qu’est-ce que j’ai prévu de faire ?”.
J’en ai parlé dans plusieurs éditions et je maintiens toujours ce discours sur la productivité qui dit qu’une journée de travail peut facilement se condenser en 4h (soit une demi-journée). Avec une petite subtilité quand même qui est le type d’activité exercé.
Admettons que tu arrives au bureau (chez toi ou dans des locaux) à 9h pour commencer ta journée de travail sans savoir par quoi commencer. Déjà, tu vas perdre du temps et de l’énergie à choisir sur quoi travailler et peut-être même te focaliser sur ce qui n’est pas important.
Dans la foulée pour bien démarrer, tu te lèves pour aller faire un café.
Il est 9h20.
Il suffit que ton téléphone traîne à côté ou qu’un collègue rentre dans la pièce pour discuter pour que tu perdes encore 20 minutes.
Il est 9h40.
La réunion d’équipe est prévue à 10h et en 20 minutes, tu n’as pas le temps de faire grand chose. Soit tu vas trier tes mails, soit tu termines une slide sur laquelle tu avais pris du retard.
Fin de réunion : il est 10h45.
Ça mérite une deuxième pause café, donc tu reviens à ton siège vers 11h. Et tu le sais, dans une heure, c’est la pause dej. Donc au mieux, tu vas travailler une heure sur ce que tu peux avancer.
L’après-midi, en plus de subir la digestion d’un repas un peu trop lourd, c’est le même système qui s’enclenche jusqu’à 17 ou 18h. Pauses, distractions, réunions… Tu trouveras 1h ou deux dans le lot pour travailler.
Je tire les traits par expérience personnelle. J’ai passé beaucoup de journées de la même sorte. Et dans beaucoup d’entreprises, tous les jours de la semaine, c’est un cycle qui se répète.
Si on fait le calcul, ça donne entre 2h30 et 3h de productivité par jour. Tout juste entre le résultat d’une étude au Royaume-Uni (Invitation Digital Ltd) qui avait chiffré la durée moyenne de productivité sur un lieu de service à 2h53 par jour.
A peu de chose près en Angleterre ou en France, ce sont les mêmes chiffres. Et si on rapporte ça à l’année, le nombre d’heures perdues est astronomique. Pour nous, et pour l’entreprise.
Pourtant, prendre l’habitude de définir la veille 3 tâches prioritaires (en distinguant l’urgent de l’important) pour le jour suivant peut changer radicalement une journée, voire même une semaine.
C’est pour ça que depuis quelques semaines, je m’efforce plus que d’habitude à définir ce sur quoi je vais travailler le lendemain pendant les blocs de travail prévus. Au moins quand il est l’heure, je sais ce que je vais devoir faire.
Pas d’excuses ou de distractions. Je me laisse le temps imparti pour faire les choses prévues.
Paradoxalement, c’est en posant ce type de contraintes que je me sens le plus libre. Mon esprit est plus tranquille quand j’ai rendu un livrable en temps et en heure. Et en dehors des blocs de travail, je m’autorise à aller au sport ou voir des amis par exemple.
Pour aller plus loin, j’essaie aussi en ce moment de planifier ma semaine entière le dimanche soir.
C’est-à-dire définir :
3 tâches prioritaires par jour
une note si j’ai un rdv ou une activité importante
un seul “focus” clairement défini et mesurable si c’est une tâche très gourmande
En une phrase de John Maeda, ça donne “people who can focus get things done. People who can prioritize get the right things done”.
3. Porter la couronne
Pour faire plaisir à ma grand-mère (et pour esquiver un énième débat), je lui répète sans cesse que je travaille quand elle me demande où j’étais ou ce que je faisais. Même le soir et le week-end.
En réalité, ça m’arrive de prendre mon lundi après-midi pour discuter avec un ami dans un café, ou d’aller au sport à 16h en pleine semaine. C’est bien le gros avantage de choisir son emploi du temps en travaillant à distance.
Elle fait partie d’une génération qui ne peut pas (ou ne veut pas ?) concevoir ce mode de vie. Et c’est tout à fait normal.
50 ans en arrière, il fallait donner le meilleur de soi-même au travail puis ramener les restes à la maison. Déjà, les opportunités étaient beaucoup moins nombreuses. On gardait son emploi tout le long de sa carrière en espérant qu’il n’y ait aucun encombre.
Et puis il fallait montrer qu’on en avait envie. Aucune flexibilité, ni sur les horaires, ni sur les directives. Aucun écart possible. Le temps d’une journée de travail, on s’oubliait. La couronne revenait au patron et nos petits soucis pouvaient bien attendre le week-end ou les vacances.
C’est un schéma qui persiste encore aujourd’hui. Il est toujours important de prouver pour “évoluer” et bien entendu, gagner sa vie. Mais avec un PC, une connexion Internet et les bonnes compétences, le champ des possibles est presque infini maintenant. Tant en termes de revenus qu’en termes de qualité/confort de vie.
Ça ne veut pas dire que c’est facile, loin de là. Mais travailler d’où l’on veut et quand on veut est une réalité accessible.
Aujourd’hui on parle de jobs “full remote”, de semaine de 4 jours, d'entrepreunariat et de freelancing. C’est ça, le futur du travail. Nos générations réclament la couronne pour s’offrir plus de liberté. Sauf que pour y avoir goûté, j’ai entrevu les coulisses :
Passer sa journée assis, seul derrière un écran, et lutter pour déconnecter. Au point d’attendre un signal d’alarme strident de son propre corps pour se reprendre en main.
C’est pour ça qu’aujourd’hui je planifie des créneaux pour le sport, pour aller travailler à l’extérieur et même pour voir des amis.
La santé est sociale.
La santé est mentale.
La santé est physique.
La santé est émotionnelle.
La santé est le pilier d’une vie.
Et la santé traverse toutes les générations. Qu’on parle de revenu, d’opportunité ou de liberté.
Porter la couronne, c’est avant toute chose prendre du temps pour soi. S’écouter et se parler pour devenir le prince ou la princesse de sa vie. C’est être fier de pouvoir se dire le matin “je me sens bien, dans mon corps et dans ma tête”.
Pour ça, je te partage ici mon top 5 de ces dernières semaines :
des abonnements aux applications Headspace, Playbook et Pliability pour intégrer la méditation, la mobilité et le sport à mes routines
un abonnement à Hello Fresh pour cuisiner des repas équilibrés
un carnet pour décharger ses pensées et ses émotions, noter son humeur du jour + pratiquer la gratitude
prendre chaque matin/soir des compléments alimentaires (vitamines, minéraux et oméga-3) - reco de marque : Heights supplements
prioriser une nuit de 8 heures de sommeil quoi qu’il arrive
Je serais ravi que ces mots puissent t’aider toi aussi à trouver plus d’ordre et de sérénité dans tes journées. Et en vérité, j’ai envie de t’écrire encore un peu plus… Mais ce soir, je vais plutôt choisir l’équilibre.
Alors on se dit à très vite 🫡
"We need to do a better job of putting ourselves higher on our to-do list" — Michelle Obama
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Je te souhaite une bonne semaine !
« Porter la couronne »
Ça me parle beaucoup.
Ça fait écho avec une expression que j’ai entendu dans des stages de Dev Perso.
« Je suis souverain dans mon royaume ».
Prendre soin de soi est primordial. Dans tous les aspects que tu as cité.
Et il y a que soi pour le faire.
J'aime beaucoup ton paragraphe de 5 phrases sur la santé. Je ne sais pas si j'aurais ordonné les 4 éléments dans cet ordre : sociale, mentale, physique, émotionnelle.
As-tu choisi cet ordre par hasard ?
Ou est-ce délibéré de commencer par le social ?