Un article très poussé. Encore un fois je suis impressionnée par ton travail mais aussi ta réflexion. Pour ce qui est capitalisme limbique je trouve cette notion très intéressante et je vais définitivement me plonger dedans. L'addicton à la dopamine via des activités forte est réelle. Cependant je ne suis pas d'accord pour ce qui est de l'addiction aux subtances. D'un point de vue neurologique, c'est une détérioration des récepteurs à dopamines et autres -mines qui minent (j'ai tenté des rimes) mais surtout l'état de maladie dans laquelle elle plonge. C'est surtout le moyen que beaucoup de personnes trouvent pour s'oublier et s'autodetruire.
L'addicton est une vraie maladie qui doit être prise en charge avec l'accompagnement de professionnels.
Après je comprends tout à fait l'analogie ! Je vais mettre en pratique quelque uns de tes conseils et j'espère découvrir cette nouvelle sensation qui est celle de s'écouter 👏
Je trouve la notion du "capitalisme limbique" aussi très intéressante, ça encapsule beaucoup de choses et c'est très parlant !
Tu as raison pour ce qui est de l'addiction, c'est une maladie mentale qui demande à être suivie pour 1. adapter un traitement si besoin, 2. faire barrage à l'isolement social et 3. libérer la parole des concernés pour mieux s'en libérer.
J'ai essayé autant que possible d'ajouter des guillemets autour de ce mot mais il doit en manquer 😅
Forcément le terme est fort et c'est facile de l'utiliser pour faire des raccourcis.
Hâte de lire tes retours suite à ce que tu mets en place, tu m'en diras des nouvelles !
Je découvre la notion de "capitalisme limbique" grâce à toi et c'est super intéressant, comme tout le reste de ton raisonnement.
Je suis justement en train de creuser le sujet des "nouveaux récits" qui permettent de créer de nouveaux imaginaires et faire évoluer le discours (capitaliste) en place depuis des décennies. Et ça rejoint parfaitement le sujet de cette NL !
Réussir à comprendre que nos habitudes de consommation sont en grande partie (mais pas seulement, on a toutes et tous notre part de responsabilité) dictées par des gens qui exploitent les mécanismes de notre cerveau pour faire du profit, c'est un vrai premier pas vers une reprise de contrôle de ses habitudes :)
Et merci pour toute cette réflexion et ces conseils que tu apportes ici pour aider à la compréhension du problème !
Merci Alex ! J'ai découvert aussi cette notion ce mois-ci et ça fait vreiment sens je trouve.
Trop cool ça m'intéresse, tu vas écrire un article/un post sur cette idée de "nouveaux récits" ?
Exact tout commence par la prise de conscience de ces problèmes et c'est important de ramener du contexte avant d'apporter des pistes pour s'en extraire. Le "pourquoi" est super important.
Merci pour ce travail qui vient éclairer les réflexions qui m’agitent en ce moment. Pour ma part il m’a fallu passer par une dépression pour savoir passer du temps seule avec mes pensées, et comprendre tout ce que ça pouvait m’apporter malgré l’inconfort.
Ça me rappelle aussi une réflexion que je me fais souvent (attention anecdote de boomer) : quand j’étais ado et que j’économisais des mois pour acheter un CD, que j’écoutais dans les casques chez Leclerc pour m’en faire une idée, que je pesais le pour et le contre de chaque achat, finalement j’appréciais d’autant plus la musique après des mois à rêver de pouvoir l’écouter, et je pouvais passer le CD en boucle sans jamais m’en lasser. Aujourd’hui je vais voir les sorties sur Spotify et sauf exception, j’écoute une fois un album avant de passer au suivant… Bien sûr c’est génial que la musique soit accessible facilement à tous mais je ne peux m’empêcher de repenser avec nostalgie parfois à cette époque, et j’imagine que c’est transposable dans plein de situations 🙃
J’ajouterai à la liste des bonnes habitudes le fait de lire des livres longs, source évidente de plaisir mais loin d’être instantané.
Merci pour ton partage Jean-Louise, j'adore l'anecdote qui montre bien que l'accès au plaisir est ultra simple aujourd'hui (être stimulé par de la musique en un clic) comparé à il y a 10-15 ans en arrière !
La lecture = excellent cheval de bataille contre la "chep dopamine" ;)
Je découvre ta newsletter avec un immense plaisir, quelle édition ! C'est exhaustif, bien construit, et pour le coup ça demande de prendre le temps. Merci pour cette édition, merci pour le travail réalisé (des heures j'imagine !) et à bientôt 😍
On aurait tendance à penser que c’est contre nature, mais toute cette NL nous montre bien que c’est avant tout un enjeu culturel… à combattre ! Avant tout avec soi-même.
Énorme travail de vulgarisation, j’ai adoré te lire. Comme quoi, avec Substack on réapprend à lire de longs formats sans aller scroller ailleurs entre 2 paragraphes. Double impact ! 😉
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis. D’ailleurs, j’ai l’impression que j’ai une meilleure maîtrise de moi-même lorsque je suis seule. Plus d’entrain à cuisiner, moins d’écran, plus de sport. Comme tu le mentionnes, il faut réussir à poser des limites, et je rajouterai que dans le couple, il faut que les deux soient consentants à ce changement pour que ces limites fonctionnent. Ce qui n’est pas si simple. 🫠
Je trouve que c’est aussi lié au rapport que l’on a au travail dans la société. L’effort = la journée de travail, le réconfort = les distractions. Peut-être que si plus d’entreprises passaient à la semaine de 4 jours ou (soyons rêveurs), que l’on transforme dans les posts en binômes à mi-temps, le temps libéré nous permettrait de réduire la fatigue, le stress et donc de mieux vivre.
Merci Margaux, j'avais justement "peur" que ces 4500 mots en effraient plus d'un alors tant mieux ça fait plaisir ahah
Tu fais une super bonne remarque avec le couple, si l'autre ne joue pas le jeu il devient une source de distraction/tentation à lui-même (le/la voir beaucoup sur les réseaux ou commander Uber Eats facilement par exemple)
Et je te rejoins sur la notion de travail, notre rapport est assez mauvais puisqu'on l'associe souvent à une corvée qui nous étouffe. La semaine de 4h est un concept formidable, c'est malheureusement encore rare d'en entendre parler !
Je suis ce Aristide, celui qui va au supermarché, en express, qui évite les files d’attentes, j’ai horreur d’attendre et j’utilise mon téléphone pour occuper la moindre seconde de vide. Je n’y vois aucun problème.
Si on parle d’un business de l’attention, pour nous attraper et nous retenir à tout et n’importe quoi. On doit aussi parler du business de la digitale détox.
Ont est tous plus ou moins addict à notre téléphone, il ne faut pas se leurrer.
Mais on vie dans une société de plus en plus anxiogène aussi, avec des métiers, qui sont de moins en moins passionnants.
Je ne fais aucune attaque personnelle et chacun est libre d’aimer son travail.
Faire 5 ans d’étude pour se retrouver à faire des slides, des Excel, et des réunions à tour de bras, forcément une partie de Candy Crush sur le téléphone apportera mille fois plus de dopamine.
Ce qui rend dépressif, pardon de l’expression, c’est cette vie de merde. Passer sa journée à attendre que le temps passe, faire des tâches répétitives et rébarbatives au possible, pour finir avec 1h de transport, blindé, l’abonnement Spotify pour faire passer l’heure plus vite, deviens une nécessité.
Là où je te rejoins, c’est pour sortir de cette spirale infernale le problème, une fois que les habitudes sont prises, pour les enlever, ce n’est pas la même musique.
Tu mentionnes un fait très intéressant, tu n’utilises pas ton téléphone de la même façon entre différents lieux de vie.
J’ai le parfait exemple avec la nourriture, j’en ai fait un article dédier, je reconnais que j’ai un rapport à la nourriture à la limite des TCA (Trouble Du Comportement Alimentaire).
Il me suffit de changer d’environnement, pour que j’ai moins de tentations, d’envie de dégommer le moindre paquet de bonbons, et la tablette de chocolat (team 90% ici) dure 2 fois plus longtemps.
Si on parle d’économie de l’attention, je pense qu’on peut parler aussi d’économie de la dopamine. Il n’y a qu’à voir le nombre de livres sur le sujet, d’application, mettant en avant des produits ou solution miracle, avec un degré d’anxiété important sur le niveau de dopamine dans notre cerveau. Ce n’est pas de la prévention, c’est du marketing.
Soyons lucide 2 minutes, qui, aujourd’hui, est capable de ressentir une différence de dopamine dans son cerveau ? Personne
Pendant des années, j’ai utilisé quelques-unes des techniques que tu mentionnes (qui peuvent fonctionner, je ne dis pas le contraire).
Jusqu’au jour où j’ai atteint le point de non-retour, le diable, les antidépresseurs.
Bizarrement, après 3 semaines, tout un tas de comportements contre lequel j’ai lutter, des années, dans lequel j’ai même mit de l’argent, j’ai arrêté de le faire presque naturellement. Je ne dis pas que les antidépresseurs sont une solution pour ne pas scroller, mais que parfois, une série de comportements, cache bien des choses.
Ce n’est pas de mettre un bloqueur d’application qui va résoudre le problème, le cerveau a horreur du vide et trouvera un autre moyen de compenser, faites lui confiance.
Simplement, on ne va pas parler de quelqu’un d’addict, car il passe son temps à lire, pourtant Instagram ou un bouquin procure de la dopamine.
Pour finir sur ce commentaire qui ressemble plus à un article, désolé 😅.
Je pense qu’il faut garder en tête que tout est une question d’équilibre, la question doit se poser quand ses comportements répétitifs impact notre vie de manière négative.
Merci d'avoir pris le temps de commenter Irvin et de partager tes expériences perso, c'est précieux pour enrichir tout ce qu'on se dit ici :)
Je suis d'accord sur le fait qu'on cherchera toujours à s'évader d'un bullshit job avec du plaisir facile. Manque de sens, de reconnaissance, d'accomplissement... C'est assez classique aujourd'hui malheureusement !
On est totalement dans une économie de la dopamine, que ce soit dans le problème ou la solution : d'un côté ceux qui l'exploitent et de l'autre ceux qui en parlent.
Je ne sais pas si c'est purement la dopamine que j'arrive à ressentir mais typiquement après une semaine où je m'autorise du plaisir instantané avec modération et le vendredi soir devant Mario kart entre potes, il y a une grosse diff. En jouant je me sens hyper excité/stimulé et c'est presque perturbant.
Comprendre le "pourquoi", ces le premier pas vers le "comment" clairement ☺️
Il se pourrait bien que je tourne un peu ma communication LinkedIn vers les nouveaux récits ! Parce que c'est passionnant et que je ne trouve pas beaucoup de contenu dessus (encore moins appliqué à la marque personnelle) 🥰
Je suis tellement d'accord que les paysages n'ont pas la même saveur en fonction de la durée de la rando. Et je le remarque de plus en plus depuis que je suis ici.
L'autre jour, 5 minutes de marche pour aller voir une cascade, j'étais en mode : bof, je n'ai rien mérité, il y a plus de monde (car proche du parking), je ne savoure pas autant que si j'avais fait 3h de marche pour y arriver !
Quand j'ai vu tes stories il y a quelques jours ça m'a ramené à ces journées de randonnées. C'est un pur kiff, ça fait un bien fou et le sentiment intérieur d'accomplissement est unique quand tu marches 3h pour un point de vue ahah
Le timing est assez drôle.... ☺️ Hier j'ai vraiment pris conscience que j'étais retombée dans un schéma d'addiction à mon téléphone et aux réseaux ( célibat et chômage longue durée n'aidant pas) j'ai de nouveau une phase où j'ai perdu ma discipline et où obtenir de la satisfaction immédiate est trop présente. Du coup j'ai coupée toutes les notifications de toutes les applis, je me suis acheté un vrai réveil pour ne plus garder le téléphone dans ma chambre, je continue à faire du journaling, après une pause du à quelques douleurs je vais adapter et reprendre le sport correctement, et reprendre des activités plaisir parce qu'à part une ou deux ces derniers jours j'ai vraiment perdu de l'intérêt pour autre chose que d'accumuler diverses informations en ligne et cette newsletter tombe vraiment à pique pour me redonner de la motivation pour me reprendre en main. Le plus dur pour moi c'est vraiment de garder la discipline sur du long terme donc je vais tout faire pour m'y tenir cette fois..💪 Merci pour cette lecture très intéressante 🙂
Merci d'en parler Emilie, on tombe tous dans le piège puisqu'à l'échelle individuelle les géants du divertissement nous écrasent largement !
D'ailleurs c'est normal de "replonger" dans ces mauvaises habitudes, le cerveau préfera toujours le plaisir facile à l'effort. Le plus important c'est d'en avoir conscience et de poser des mots dessus comme on le fait là.
Derrière on sait que cette identité ne nous plaît pas et qu'on met des actions en place pour que ça change ! Bien joué pour toutes ces nouvelles habitudes au passege 👏
Et ça me réjouit vraiment de lire que ça puisse te motiver à te reprendre en main, merci pour ton commentaire ! J'ai prévu une édition sur "comment se tenir à de nouvelles habitudes" (ou quelque chose comme ça) et j'espère que ça te plaira aussi :)
Un article très poussé. Encore un fois je suis impressionnée par ton travail mais aussi ta réflexion. Pour ce qui est capitalisme limbique je trouve cette notion très intéressante et je vais définitivement me plonger dedans. L'addicton à la dopamine via des activités forte est réelle. Cependant je ne suis pas d'accord pour ce qui est de l'addiction aux subtances. D'un point de vue neurologique, c'est une détérioration des récepteurs à dopamines et autres -mines qui minent (j'ai tenté des rimes) mais surtout l'état de maladie dans laquelle elle plonge. C'est surtout le moyen que beaucoup de personnes trouvent pour s'oublier et s'autodetruire.
L'addicton est une vraie maladie qui doit être prise en charge avec l'accompagnement de professionnels.
Après je comprends tout à fait l'analogie ! Je vais mettre en pratique quelque uns de tes conseils et j'espère découvrir cette nouvelle sensation qui est celle de s'écouter 👏
Merci du soutien Léa 🙏
Je trouve la notion du "capitalisme limbique" aussi très intéressante, ça encapsule beaucoup de choses et c'est très parlant !
Tu as raison pour ce qui est de l'addiction, c'est une maladie mentale qui demande à être suivie pour 1. adapter un traitement si besoin, 2. faire barrage à l'isolement social et 3. libérer la parole des concernés pour mieux s'en libérer.
J'ai essayé autant que possible d'ajouter des guillemets autour de ce mot mais il doit en manquer 😅
Forcément le terme est fort et c'est facile de l'utiliser pour faire des raccourcis.
Hâte de lire tes retours suite à ce que tu mets en place, tu m'en diras des nouvelles !
Je découvre la notion de "capitalisme limbique" grâce à toi et c'est super intéressant, comme tout le reste de ton raisonnement.
Je suis justement en train de creuser le sujet des "nouveaux récits" qui permettent de créer de nouveaux imaginaires et faire évoluer le discours (capitaliste) en place depuis des décennies. Et ça rejoint parfaitement le sujet de cette NL !
Réussir à comprendre que nos habitudes de consommation sont en grande partie (mais pas seulement, on a toutes et tous notre part de responsabilité) dictées par des gens qui exploitent les mécanismes de notre cerveau pour faire du profit, c'est un vrai premier pas vers une reprise de contrôle de ses habitudes :)
Et merci pour toute cette réflexion et ces conseils que tu apportes ici pour aider à la compréhension du problème !
Merci Alex ! J'ai découvert aussi cette notion ce mois-ci et ça fait vreiment sens je trouve.
Trop cool ça m'intéresse, tu vas écrire un article/un post sur cette idée de "nouveaux récits" ?
Exact tout commence par la prise de conscience de ces problèmes et c'est important de ramener du contexte avant d'apporter des pistes pour s'en extraire. Le "pourquoi" est super important.
Merci pour ce travail qui vient éclairer les réflexions qui m’agitent en ce moment. Pour ma part il m’a fallu passer par une dépression pour savoir passer du temps seule avec mes pensées, et comprendre tout ce que ça pouvait m’apporter malgré l’inconfort.
Ça me rappelle aussi une réflexion que je me fais souvent (attention anecdote de boomer) : quand j’étais ado et que j’économisais des mois pour acheter un CD, que j’écoutais dans les casques chez Leclerc pour m’en faire une idée, que je pesais le pour et le contre de chaque achat, finalement j’appréciais d’autant plus la musique après des mois à rêver de pouvoir l’écouter, et je pouvais passer le CD en boucle sans jamais m’en lasser. Aujourd’hui je vais voir les sorties sur Spotify et sauf exception, j’écoute une fois un album avant de passer au suivant… Bien sûr c’est génial que la musique soit accessible facilement à tous mais je ne peux m’empêcher de repenser avec nostalgie parfois à cette époque, et j’imagine que c’est transposable dans plein de situations 🙃
J’ajouterai à la liste des bonnes habitudes le fait de lire des livres longs, source évidente de plaisir mais loin d’être instantané.
Merci pour ton partage Jean-Louise, j'adore l'anecdote qui montre bien que l'accès au plaisir est ultra simple aujourd'hui (être stimulé par de la musique en un clic) comparé à il y a 10-15 ans en arrière !
La lecture = excellent cheval de bataille contre la "chep dopamine" ;)
Je découvre ta newsletter avec un immense plaisir, quelle édition ! C'est exhaustif, bien construit, et pour le coup ça demande de prendre le temps. Merci pour cette édition, merci pour le travail réalisé (des heures j'imagine !) et à bientôt 😍
Merci Romain ! Très content de te rencontrer par ici et bienvenue, ton commentaire fait super plaisir à lire 🙏🏼
À très vite :)
Bravo Alex, une superbe édition ! De pépites en pépites 👏
Merciii ça fait trop plaisir 🫡
J’ai adoré le « contre-culturel ».
On aurait tendance à penser que c’est contre nature, mais toute cette NL nous montre bien que c’est avant tout un enjeu culturel… à combattre ! Avant tout avec soi-même.
C'est carrément ça, la culture a pris le dessus sur la nature et forcément ça cause pas mal de dommages !
Énorme travail de vulgarisation, j’ai adoré te lire. Comme quoi, avec Substack on réapprend à lire de longs formats sans aller scroller ailleurs entre 2 paragraphes. Double impact ! 😉
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis. D’ailleurs, j’ai l’impression que j’ai une meilleure maîtrise de moi-même lorsque je suis seule. Plus d’entrain à cuisiner, moins d’écran, plus de sport. Comme tu le mentionnes, il faut réussir à poser des limites, et je rajouterai que dans le couple, il faut que les deux soient consentants à ce changement pour que ces limites fonctionnent. Ce qui n’est pas si simple. 🫠
Je trouve que c’est aussi lié au rapport que l’on a au travail dans la société. L’effort = la journée de travail, le réconfort = les distractions. Peut-être que si plus d’entreprises passaient à la semaine de 4 jours ou (soyons rêveurs), que l’on transforme dans les posts en binômes à mi-temps, le temps libéré nous permettrait de réduire la fatigue, le stress et donc de mieux vivre.
Merci Margaux, j'avais justement "peur" que ces 4500 mots en effraient plus d'un alors tant mieux ça fait plaisir ahah
Tu fais une super bonne remarque avec le couple, si l'autre ne joue pas le jeu il devient une source de distraction/tentation à lui-même (le/la voir beaucoup sur les réseaux ou commander Uber Eats facilement par exemple)
Et je te rejoins sur la notion de travail, notre rapport est assez mauvais puisqu'on l'associe souvent à une corvée qui nous étouffe. La semaine de 4h est un concept formidable, c'est malheureusement encore rare d'en entendre parler !
Bravo pour cet énorme boulot de vulgarisation ! 👏🏻
Merci de ton retour Pauline 🙏🙏
J’aimerai apporter un peu de nuance
Je suis ce Aristide, celui qui va au supermarché, en express, qui évite les files d’attentes, j’ai horreur d’attendre et j’utilise mon téléphone pour occuper la moindre seconde de vide. Je n’y vois aucun problème.
Si on parle d’un business de l’attention, pour nous attraper et nous retenir à tout et n’importe quoi. On doit aussi parler du business de la digitale détox.
Ont est tous plus ou moins addict à notre téléphone, il ne faut pas se leurrer.
Mais on vie dans une société de plus en plus anxiogène aussi, avec des métiers, qui sont de moins en moins passionnants.
Je ne fais aucune attaque personnelle et chacun est libre d’aimer son travail.
Faire 5 ans d’étude pour se retrouver à faire des slides, des Excel, et des réunions à tour de bras, forcément une partie de Candy Crush sur le téléphone apportera mille fois plus de dopamine.
Ce qui rend dépressif, pardon de l’expression, c’est cette vie de merde. Passer sa journée à attendre que le temps passe, faire des tâches répétitives et rébarbatives au possible, pour finir avec 1h de transport, blindé, l’abonnement Spotify pour faire passer l’heure plus vite, deviens une nécessité.
Là où je te rejoins, c’est pour sortir de cette spirale infernale le problème, une fois que les habitudes sont prises, pour les enlever, ce n’est pas la même musique.
Tu mentionnes un fait très intéressant, tu n’utilises pas ton téléphone de la même façon entre différents lieux de vie.
J’ai le parfait exemple avec la nourriture, j’en ai fait un article dédier, je reconnais que j’ai un rapport à la nourriture à la limite des TCA (Trouble Du Comportement Alimentaire).
Il me suffit de changer d’environnement, pour que j’ai moins de tentations, d’envie de dégommer le moindre paquet de bonbons, et la tablette de chocolat (team 90% ici) dure 2 fois plus longtemps.
Si on parle d’économie de l’attention, je pense qu’on peut parler aussi d’économie de la dopamine. Il n’y a qu’à voir le nombre de livres sur le sujet, d’application, mettant en avant des produits ou solution miracle, avec un degré d’anxiété important sur le niveau de dopamine dans notre cerveau. Ce n’est pas de la prévention, c’est du marketing.
Soyons lucide 2 minutes, qui, aujourd’hui, est capable de ressentir une différence de dopamine dans son cerveau ? Personne
Pendant des années, j’ai utilisé quelques-unes des techniques que tu mentionnes (qui peuvent fonctionner, je ne dis pas le contraire).
Jusqu’au jour où j’ai atteint le point de non-retour, le diable, les antidépresseurs.
Bizarrement, après 3 semaines, tout un tas de comportements contre lequel j’ai lutter, des années, dans lequel j’ai même mit de l’argent, j’ai arrêté de le faire presque naturellement. Je ne dis pas que les antidépresseurs sont une solution pour ne pas scroller, mais que parfois, une série de comportements, cache bien des choses.
Ce n’est pas de mettre un bloqueur d’application qui va résoudre le problème, le cerveau a horreur du vide et trouvera un autre moyen de compenser, faites lui confiance.
Simplement, on ne va pas parler de quelqu’un d’addict, car il passe son temps à lire, pourtant Instagram ou un bouquin procure de la dopamine.
Pour finir sur ce commentaire qui ressemble plus à un article, désolé 😅.
Je pense qu’il faut garder en tête que tout est une question d’équilibre, la question doit se poser quand ses comportements répétitifs impact notre vie de manière négative.
Merci d'avoir pris le temps de commenter Irvin et de partager tes expériences perso, c'est précieux pour enrichir tout ce qu'on se dit ici :)
Je suis d'accord sur le fait qu'on cherchera toujours à s'évader d'un bullshit job avec du plaisir facile. Manque de sens, de reconnaissance, d'accomplissement... C'est assez classique aujourd'hui malheureusement !
On est totalement dans une économie de la dopamine, que ce soit dans le problème ou la solution : d'un côté ceux qui l'exploitent et de l'autre ceux qui en parlent.
Je ne sais pas si c'est purement la dopamine que j'arrive à ressentir mais typiquement après une semaine où je m'autorise du plaisir instantané avec modération et le vendredi soir devant Mario kart entre potes, il y a une grosse diff. En jouant je me sens hyper excité/stimulé et c'est presque perturbant.
Comprendre le "pourquoi", ces le premier pas vers le "comment" clairement ☺️
Il se pourrait bien que je tourne un peu ma communication LinkedIn vers les nouveaux récits ! Parce que c'est passionnant et que je ne trouve pas beaucoup de contenu dessus (encore moins appliqué à la marque personnelle) 🥰
Je suis tellement d'accord que les paysages n'ont pas la même saveur en fonction de la durée de la rando. Et je le remarque de plus en plus depuis que je suis ici.
L'autre jour, 5 minutes de marche pour aller voir une cascade, j'étais en mode : bof, je n'ai rien mérité, il y a plus de monde (car proche du parking), je ne savoure pas autant que si j'avais fait 3h de marche pour y arriver !
Quand j'ai vu tes stories il y a quelques jours ça m'a ramené à ces journées de randonnées. C'est un pur kiff, ça fait un bien fou et le sentiment intérieur d'accomplissement est unique quand tu marches 3h pour un point de vue ahah
Le timing est assez drôle.... ☺️ Hier j'ai vraiment pris conscience que j'étais retombée dans un schéma d'addiction à mon téléphone et aux réseaux ( célibat et chômage longue durée n'aidant pas) j'ai de nouveau une phase où j'ai perdu ma discipline et où obtenir de la satisfaction immédiate est trop présente. Du coup j'ai coupée toutes les notifications de toutes les applis, je me suis acheté un vrai réveil pour ne plus garder le téléphone dans ma chambre, je continue à faire du journaling, après une pause du à quelques douleurs je vais adapter et reprendre le sport correctement, et reprendre des activités plaisir parce qu'à part une ou deux ces derniers jours j'ai vraiment perdu de l'intérêt pour autre chose que d'accumuler diverses informations en ligne et cette newsletter tombe vraiment à pique pour me redonner de la motivation pour me reprendre en main. Le plus dur pour moi c'est vraiment de garder la discipline sur du long terme donc je vais tout faire pour m'y tenir cette fois..💪 Merci pour cette lecture très intéressante 🙂
Merci d'en parler Emilie, on tombe tous dans le piège puisqu'à l'échelle individuelle les géants du divertissement nous écrasent largement !
D'ailleurs c'est normal de "replonger" dans ces mauvaises habitudes, le cerveau préfera toujours le plaisir facile à l'effort. Le plus important c'est d'en avoir conscience et de poser des mots dessus comme on le fait là.
Derrière on sait que cette identité ne nous plaît pas et qu'on met des actions en place pour que ça change ! Bien joué pour toutes ces nouvelles habitudes au passege 👏
Et ça me réjouit vraiment de lire que ça puisse te motiver à te reprendre en main, merci pour ton commentaire ! J'ai prévu une édition sur "comment se tenir à de nouvelles habitudes" (ou quelque chose comme ça) et j'espère que ça te plaira aussi :)
Merci 😉 Hâte de lire tes conseils sur tenir ses nouvelles habitudes alors .. ☺️