Salut 👋
Bienvenue dans cette 36ème édition !
Aujourd’hui au programme :
revoir sa définition de la liberté
apprendre à se projeter sur le long terme
sécréter les bonnes hormones pour être heureux
l’intestin comme messager du bonheur
Bonne lecture :)
On t’a partagé cette édition ou tu découvres Paradigmes pour la première fois ?
Ma promesse avec cette newsletter, c’est de t’apporter des nouvelles perspectives pour mener une vie plus saine et intentionnelle.
Et ça se passe chaque lundi dans ta boîte mail pour bien commencer la semaine.
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L’importance de fixer ses propres règles
Dans l’imaginaire collectif, la liberté s’apparente souvent à satisfaire tous ses désirs.
Sous entendu faire tout ce qu’on veut, quand on veut et où on veut.
En vérité, c’est le meilleur moyen de construire sa propre cellule pour le restant de ses jours. Ou du moins se noyer dans le chaos jusqu’à débloquer un niveau de conscience suffisant pour se dire :
“Il y a des limites”.
Oui, cette même phrase qu’on a entendue maintes et maintes fois en étant petit.
Ce principe est vérifiable partout dans nos vies :
il y a des limites à manger de la junk food
il y a des limites à rester seul chez soi
il y a des limites à la sédentarité
Si on retourne le principe à l’envers : tout excès est mauvais.
Pour notre santé, pour notre bonheur.
Pour notre qualité de vie.
Quand on ne se fixe aucune limite, on devient l’esclave de son inconscient et par la même occasion, de notre société moderne.
Il existe déjà des règles fondamentales auxquelles on est soumis tous les jours (la loi française, le jour et la nuit, les horaires…)
Et il doit exister des règles qu’on se fixe nous-mêmes pour (re)mettre de l’ordre dans nos vies.
Je parlais la semaine dernière d’habitudes. Aujourd’hui le terme sera un peu différent mais les deux se rejoignent.
Se fixer une règle = prendre l’habitude de.
En voici 3 qui pourraient t'aider à vivre mieux.
Règle 1 : chérir le temps long
C’est une une idée large.
On peut penser à tout et n’importe quoi sur celle-là, je te laisse réagir à tes propres pensées.
Mais ce que j’aimerais faire passer ici, c’est que n’importe quel engagement prend du temps. Et c’est bien tout l’inverse de ce qu’on veut nous faire croire aujourd’hui :
perdre 10 kilos en 15 jours
gagner 5000 abonnés dans la semaine
tripler ses revenus ce mois-ci
On cherche des raccourcis partout pour tout obtenir dans l’immédiat, et faire le moins d’effort possible.
Le fait d’économiser nos ressources est un mécanisme biologique qui nous était bien utile autrefois pour survivre. Aujourd’hui beaucoup moins, mais on a gardé certains réflexes.
Le problème avec ça, c’est qu’on perd ce goût pour l’effort et la projection sur le long terme.
Ce sont pourtant ces deux valeurs qui offrent les plus belles récompenses.
Par le fonctionnement même de leurs algorithmes, les réseaux sociaux (encore eux) font partie des grands responsables de notre désengagement. Ils cherchent à ce qu’on retire un maximum de plaisir dans un court laps de temps, en défilant du contenu avec un seul doigt.
C’est ce qui fait que nos cerveaux sont calibrés pour la facilité. Aujourd’hui de simples tâches nous paraissent presque insurmontables (ex : faire 1 heure de sport).
Même chose avec toutes les solutions/applications qui nous font gagner du temps et de l’énergie au quotidien pour qu’il nous reste qu’une chose à faire : consommer.
Je parle d’Uber Eats qui nous livre à manger devant la porte.
Des trottinettes électriques qui nous évitent de faire 100m à pieds.
Ou d’Amazon qui nous offre tous les plaisirs de la vie sur un catalogue avec une livraison en 1 jour.
C’est bien pratique pour se faire plaisir et je ne crache pas sur le progrès. J’en suis moi-même le client de temps en temps.
Mais ça ne doit pas devenir la norme dans nos modes de vie.
Autrement qu’est-ce qu’on se voit accomplir ?
Comment on se voit progresser dans la durée ?
Cette newsletter est mon cheval de bataille contre la vie facile.
Je veux qu’elle dure dans le temps. Qu’elle participe à mon accomplissement, qu’elle serve mon épanouissement à long terme.
J’essaie de me projeter sur 5 ou 10 ans avec ce projet. Les efforts investis m’offriront de belles opportunités, j’en suis convaincu.
Je veux vivre de l’écriture en ligne donc j’y travaille.
Et toi, tu mises sur quoi ?
Règle 2 : penser comme un chimiste
Quand on approche le bien-être avec les lunettes d’un chimiste, le bilan est intéressant.
Les neurosciences nous ont beaucoup appris sur le fonctionnement du cerveau et plus particulièrement sur les hormones qu’il sécrète.
Il y en a qui nous rendent heureux, d’autres malheureux (c’est un gros raccourci).
Tout ça est le résultat de réactions chimiques au sein même de notre cerveau.
Donc tu seras d’accord avec moi pour dire que c’est mieux de cultiver les bonnes hormones.
Il est important de comprendre qu’on a une part de contrôle sur ces hormones pour se sentir bien. Donc on pourrait penser qu’on est responsable de notre bonheur dans un sens.
Je te les présente en détails :
la dopamine (plaisir et action) : elle est sécrétée par des expériences liées au plaisir et déclenche la motivation pour relever de nouveaux défis. La dopamine contrôle le système de récompense du cerveau.
Comment la sécréter ?
La dopamine est liée à la motivation, donc dans un premier temps : fournir les efforts nécessaires à la réalisation d’un objectif qui compte pour soi.
C’est ce sentiment d’accomplissement, d’avancer dans la bonne direction.
A part ça, faire du sport en général, intégrer du mouvement dans ses journées (et pas besoin de se lancer dans une séance qui dure 2 heures).
Le sommeil compte beaucoup aussi dans l’équation parce qu’il régule un grand nombre d’hormones, dont la dopamine. Pas de secret là-dessus : dormir entre 7 à 9 heures et se coucher à des heures régulières.
l’ocytocine (lien social) : elle est sécrétée par des relations sociales positives qui créent un sentiment d’intimité et de confiance. L’ocytocine favorise l’estime de soi, la générosité ou encore l’empathie.
Comment la sécréter ?
La plus longue étude sur le bonheur (Harvard) nous rappelle l’importance d’entretenir des relations de qualité. C’est l’élément le plus important qui nous rendrait heureux.
L’ocytocine est l’hormone en question qui est sécrétée quand on passe du temps avec ses amis, ses parents, son copain, sa copine… Les marques d’affection ou de générosité sont impliquées dans cette réaction, et dans les deux sens (offrir ou recevoir).
Les compliments, la gentillesse et les marques d’intérêts sont donc nos meilleurs outils.
l’endorphine (bien-être) : elle a des fonctions antalgiques, anxiolytiques et relaxantes. L’endorphine est sécrétée pendant ou après un effort. Elle peut créer un sentiment d'euphorie et jouer le rôle d’anti-fatigue.
Comment la sécréter ?
Le sport est très lié à cette hormone-là aussi, surtout en fin de séance. C’est ce sentiment d’apaisement après un effort intense pour l’exemple, comme un calmant naturel.
Pour une activité plus simple sans transpirer : la marche.
Enfiler ses chaussures et claquer la porte, rien de plus simple. Mais rien de plus puissant pour relaxer le corps et l’esprit.
J’en ai fait une routine non négociable pour me sentir mieux au quotidien :
Au réveil, 15 à 30 minutes de marche avant d’entreprendre toute activité (petite dej ou boulot).
la sérotonine (humeur) : elle est impliquée dans la régulation de l’humeur et des émotions. La sérotonine influence aussi le sommeil, l’appétit ou encore l’anxiété. En général, elle régule nos comportements.
Comment la sécréter ?
On en revient au sommeil, qui participe beaucoup à sa régulation pendant la nuit.
Quand tu te réveilles le matin après avoir mal ou pas assez dormi, tu peux être sûr que cette hormone est déréglée.
Les signes qui ne trompent pas : tu es chiant.e (mauvaise humeur/irritabilité).
Mais c’est rien, ça arrive à tout le monde puisqu’on est tous fait pareil.
Un des meilleurs outils pour jouer sur la sérotonine, c’est le soleil.
La lumière du soleil stimule notre organisme et nous rend de bien meilleure humeur. Il suffit de voir la différence de notre état en été et en hiver pour ça.
Règle 3 : je mange donc je suis
Ok, je sais que tu la vois venir celle-ci.
Et cette règle mérite une édition à part entière, donc je vais tâcher de faire court.
La nutrition est encore un autre domaine qui me passionne et on plongera dedans très bientôt.
Et Il y a UNE statistique à retenir sur ce point-là, qui fait suite aux éléments de la deuxième règle :
70% de la sérotonine est sécrétée depuis notre intestin.
Donc ce qu’on décide de manger va considérablement jouer un rôle sur notre état émotionnel, et comment on se sent.
Notre humeur est aussi liée à l’activité des neurotransmetteurs et des hormones synthétisés à partir d’acides aminés présents dans notre alimentation.
En fait, notre microbiote communique avec le cerveau par un axe unique dans notre organisme (gut-brain axis).
Ceci explique cela. Et ça va beaucoup plus loin que ça
Parce que si on va dans les extrêmes, mal manger peut donc conduire à un état dépressif, et à l’inverse, bien manger peut “soigner” la dépression.
Pour me renseigner sur le sujet, j’ai lu Bien manger pour ne plus déprimer du Dr Guillaume Fond, que je ne peux que te recommander.
Encore une fois, je ne veux pas m’étaler et garder ça pour une prochaine fois, mais je vais te lister 5 passages fascinants :
Les émotions positives sont plus fréquentes chez les enfants qui ont un microbiote plus riche. A l’inverse, moins leur microbiote est riche en bactéries, plus les émotions négatives se font ressentir (on pourrait imaginer le même scénario pour les adultes, c’est une piste).
Plusieurs espèces de notre microbiote produisent de la dopamine et de la noradrénaline (en lien avec l’éveil, la vigilance, le comportement, la mémoire, l’apprentissage et l’attention). Les bactéries du tube digestif peuvent à la fois produire des neurotransmetteurs et leur répondre
Les troubles de l’intestin sont associés à une augmentation de l’anxiété et de la dépression.
Les personnes atteintes de troubles mentaux ont généralement une consommation excessive de matières grasses et d’aliments à forte teneur en sucre, ainsi que des apports nutritifs insuffisants par rapport à la population générale
Les patients dépressifs présentent des microbiotes moins riches et moins diversifiées que les personnes en bonne santé mentale
Je pourrai m’étaler ici, mais tu as compris l’idée.
Bien manger est non négociable pour notre santé mentale. Pour en revenir à l’introduction, manger de la junk food a bien des limites (au-delà de prendre du poids).
Première piste pour bien nourrir ton microbiote : manger des fruits et légumes, tous les jours (ceux que tu aimes).
Les fibres qu’ils contiennent rendent heureux ton intestin, et on peut le dire, te rendent toi aussi heureux.
On est pas non plus contre une bonne pizza 4 fromages le week-end, il faut savoir se faire plaisir.
La sagesse est dans la modération.
À partager 🍿
🎙️ #38 - Gérer la pression et trouver l’équilibre : les confidences d’Harold Gardas
Pour ne pas trop en dire et faire le lien avec l’édition du jour : Harold nous parle dans cet épisode de l’importance du sport et de l’équilibre émotionnel dans sa quête du succès (parmi d’autres sujets).
📕 The good life : ce que nous apprend la plus longue étude scientifique sur le bonheur et la santé
Un autre livre que j’ai ouvert en parallèle et qui traite directement de l’étude de Harvard mentionnée plus haut. La qualité des relations est l’élément crucial de notre bonheur. Pourquoi ? Comment ? Les deux directeurs de l’étude nous racontent tout.
🎬 J’attends ce moment depuis des années
Grégoire Dossier nous fait voyager à Cape Town et nous partage de belles leçons de vie dans cette vidéo qui donne envie de tout plaquer pour une semaine en Afrique du Sud.
"You have to learn the rules of the game. And then you have to play better than anyone else." — Albert Einstein
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Je te souhaite une bonne semaine !
Super édition, well done :)
De bon basiques pour vivre sereinement. Merci pour cette piqûre de rappel ! :)
The Good Life est dans ma pile de lecture également 😊